l’ASSOCIATION

L’association Collège Coopératif Provence Alpes Méditerranée

Créé en 1979, à l’initiative d’acteurs locaux de la coopération, d’universitaires et chercheurs réunis sur des valeurs de promotion sociale et de pédagogie coopérative, le Collège Coopératif Provence Alpes Méditerranée met en œuvre des activités d’enseignement, de formation, d’études / conseils, et de recherche dans les champs de l’Économie Sociale et Solidaire, de l’intervention sociale et médico-sociale, de l’animation, de l’éducation et de l’ingénierie de la formation, du développement territorial et du développement culturel.


le projet associatif

Le Collège Coopératif Provence Alpes Méditerranée s’inscrit dans les principes et les logiques de l’action de l’Économie Sociale et Solidaire ; il se réfère aux courants de pensées dont relèvent les pédagogies actives, les universités populaires et les universités ouvertes ainsi qu’aux méthodes territorialisés d’intervention sociale ascendante (et) ou collective, tels le Développement Social Local, l’intervention sociale d’intérêt collectif.

Il accorde une large place à la valorisation des acquis de l’expérience professionnelle et sociale et favorise ainsi la confrontation de cette expérience et des savoirs théoriques et techniques, permettant l’accès à des titres, diplômes et certifications (de niveau IV, III, II et I) délivrés par l’enseignement supérieur, par les ministères techniques (affaires sociales, jeunesse et sports, …).

Le projet associatif s’adapte en permanence aux évolutions socio-économiques, socio-politiques, et sociétales du contexte régional, national, européen, rive sud de la Méditerranée et pays d’Afrique de l’Ouest.

Ainsi, le Collège Coopératif Provence Alpes Méditerranée a précisé pour les années 2015-2020 un ensemble de 11 missions et 8 compétences structurant son activité.

 

Nos missions

  1. La professionnalisation des acteurs des secteurs social, médicosocial, sanitaire et socioculturel.
  2. L’accompagnement des acteurs du changement au sein des organisations et des territoires.
  3. L’appui à l’élaboration, au développement et à la mise en œuvre des politiques sociales publiques.
  4. L’insertion, la lutte contre les exclusions et les discriminations, la démocratie participative, la culture et les rapports interculturels.
  5. Le développement de l’économie sociale et solidaire.
  6. La modernisation et l’amélioration de la qualité des organisations.
  7. La construction et la dynamisation de systèmes d’acteurs locaux en réseau.
  8. Le renforcement et l’outillage de la communication et de l’articulation entre les échelons politiques, techniques et opérationnels au sein des projets.
  9. La définition de plans stratégiques fondés sur des diagnostics partagés. L’évaluation dynamique et l’appropriation de résultats par les acteurs.
  10. La formalisation des méthodes et des outils.
  11. Le transfert et l’essaimage des acquis.

 

 

Nos compétences

  1. La formation continue de cadres et cadres supérieurs du développement social en alternance : formations diplômantes ou certifiantes, formations de professionnalisation, « formation-action », « recherche-action » et analyse des pratiques professionnelles.
  2. Les référentiels d’emploi et de formation, l’ingénierie de formation, la gestion des ressources humaines, l’accompagnement aux changements professionnels.
  3. L’animation et l’expertise pour le développement des territoires ruraux et urbains, l’environnement et le développement durable (schémas départementaux, analyse des besoins sociaux…).
  4. L’accompagnement à la mise en œuvre et l’évaluation de programmes et de projets des politiques publiques, l’animation de réseaux et la mobilisation de partenaires publics et privés pour l’innovation sociale.
  5. La coopération pour le développement social et la formation des cadres de l’action sociale et des acteurs du développement durable (Méditerranée, Afrique, Dom/Tom…).
  6. La formation des entrepreneurs sociaux (organismes de l’ESS).
  7. L’évaluation de politiques sociales et des organismes ou établissements des secteurs sanitaire social, médico-social et socioculturel.
  8. La maîtrise des méthodologies de projet dans toutes leurs dimensions (diagnostic, conseil, mise en œuvre, évaluation…).

la charte des collèges coopératifs

CHARTE DU GROUPEMENT NATIONAL DES COLLÈGES COOPÉRATIFS

 

1.    Les  Collèges  Coopératifs,  rassemblés  dans  un  Groupement  des  Collèges  Coopératifs,  tout  en  demeurant autonomes dans leur fonctionnement, leurs programmes et leurs pratiques, se reconnaissent dans une philosophie commune de l’éducation et de la formation dont les fondements sont stipulés dans la présente charte.

2.    Ils se référent aux courants exprimés dans les « pédagogies actives », « les éducations et universités populaires » et les « universités ouvertes ». Ils sont nés dans la mouvance de l’École Pratique des Hautes Études et dans la tradition de formation d’adultes par la recherche.

Ils adhèrent à la déclaration de l’UNESCO à Nairobi :

« Reconnaître que chaque adulte, en vertu de son expérience vécue, est porteur d’une culture qui lui permet d’être simultanément l’enseignant et l’enseigné dans le processus éducatif auquel il participe … les relations entre l’adulte en formation et l’éducateur doivent s’établir sur la base du respect mutuel et de la coopération ».

3.    Ils sont des organismes de l’Économie Sociale et, par là, constituent des structures de droit privé.

4.    Ils passent des accords avec les universités, notamment pour la certification de leurs formations. Ils explorent une voie dans laquelle le service public universitaire s’appuie sur des structures d’Économie Sociale placées sous son contrôle scientifique. Le service public universitaire se trouve ainsi des possibilités nouvelles de traitement de la demande sociale et de proximité avec les terrains des entreprises et des pratiques novatrices.

5.    Ils pratiquent une éducation par la recherche-action qui est une incitation à l’auto-formation accompagnée dans laquelle l’apprenant explore et construit des savoirs dans le cadre de son projet individuel relié aux projets collectifs auxquels il collabore. C’est en quoi il s’inscrit dans la mouvance des éducations qui relient la pensée à l’action, la pratique et la théorie, l’acte d’apprendre à celui de chercher et d’entreprendre.

6.    Ils se donnent précisément pour mission principale d’accueillir des acteurs économiques et sociaux, à divers niveaux de responsabilité, sur la base de leurs savoirs acquis tout autant dans les cursus scolaires et universitaires qu’au travers de leurs activités formelles ou informelles, professionnelles ou bénévoles. Ils construisent à leur intention des parcours d’enseignement et de formation qui tendent à la validation universitaire des acquis, à la reconnaissance par les diplômes des savoirs construits par la distanciation et la théorisation de leurs pratiques.

7.    Les Collèges sont eux-mêmes des structures d’études et de recherche pour rester à l’écoute des mouvements de la société et apporter leur contribution à l’éclairage des problématiques naissantes et à l’exploration de réponses novatrices.

8.   Ils donnent la préférence aux démarches d’études et de recherches participatives, notamment en matière d’évaluation. Par leur implantation régionale ou locale, les Collèges Coopératifs ont vocation à travailler avec les différents niveaux d’acteurs ou d’institutions.

9.    Pour remplir les missions ainsi évoquées, ils se dotent de structures et de lieux ouverts où peuvent se développer des  démarches de  recherche  visant  à  la  production de  savoirs, dans  un  esprit  coopératif et  solidaire. Cette dynamique impose que dans ces lieux se rencontrent des personnes de professions, d’origines et de secteurs d’activités différents pour des recherches qui portent davantage sur les terrains d’intervention que sur les strictes disciplines.

10.  Tant par leur tradition que par leurs structures, les Collèges Coopératifs accompagnent toutes les émergences et tous les développements de l’économie solidaire. Ils visent la constitution des réseaux d’acteurs, notamment dans le domaine des rapports Nord-Sud et celui de la construction européenne.

Notre pédagogie

L’approche pédagogique générale du Collège Coopératif PAM

Elle a toujours conjugué trois types de contribution :

  • Celle des acteurs de terrain,
  • Celle des universitaires spécialisés dans le champ du social,
  • Celle des formateurs du CCPAM, fondée sur les techniques de recherche action et des pédagogies coopératives.

Nous veillons tout particulièrement à entretenir avec les stagiaires des méthodes participatives et actives.

Le Collège Coopératif PAM a développé depuis sa création en 1979 des méthodes formatives innovantes qui placent l’individu au centre des apprentissages, qui se veulent éducatives par leurs contenus et qui respectent la motivation et le plaisir d’apprendre des individus.

Notre organisme de formation sait répondre aux besoins et aux demandes des adultes en formation en adoptant une réelle flexibilité dans l’organisation et la gestion de la formation afin d’en accroitre l’efficacité.

L’individu ou les groupes en formation sont placés en situation de co-acteurs durant le temps de la session ; l’interactivité est privilégiée, notamment quand les stagiaires font état de difficultés liées à leurs pratiques ou à leur environnement, ou expriment souffrances ou phénomènes d’usure professionnelle.

En tenant compte de tous ces critères, notre approche pédagogique générale est basée sur des temps de formation dynamiques et interactifs qui utilisent les principes de la méthode pédagogique active. Elle traverse les champs du « savoir », du « savoir-faire » et plus particulièrement du « savoir être » dans le but d’une appropriation des méthodes et/ou des outils à mettre en œuvre pour améliorer les pratiques professionnelles.

Le Collège Coopératif est à l’interface entre des lieux professionnels publics comme privés et des universités. Il conduit, à cet effet, dans le champ de la formation des adultes et de l’éducation permanente et en convention avec l’Université, une politique de concertation et collaboration avec les services de l’Etat, les collectivités territoriales, les organismes de l’Economie Sociale.

Il se situe entre l’offre et la demande de la formation continue supérieure.

Le Collège Coopératif a un rôle spécifique d’animation et d’intervention dans le champ du développement selon ses multiples déclinaisons : le développement territorial ou local, le développement durable, le développement social et médicosocial.

La recherche action

L’alternance entre l’action en situation de travail et la formation notamment par la recherche-action est déterminante dans les choix pédagogiques. C’est pour cette raison que l’articulation entre l’action et la formation doit s’inscrire dans la durée afin de faciliter l’émergence de véritables transformations des pratiques professionnelles et du milieu social.

La pédagogie coopérative

repose sur la mise en œuvre de situations pédagogiques favorables à la coopération et à la mutualisation des acquis et des savoirs. Elle privilégie :

  • L’ancrage dans les situations concrètes vécues.
  • Les interactions de groupe et le positionnement d’égal à égal entre pairs-apprenants.
  • La mise en place d’un contexte non compétitif au sein du groupe en formation.
  • La production et/ou la réflexion collective en tant que processus de créativité.
  • Le travail collectif visant l’émergence de nouvelles façons d’agir et le renforcement de l’engagement individuel vis-à-vis du collectif.
  • L’expression orale et l’écriture comme des éléments clé du processus cognitif.

La formation contribue au renforcement des compétences des professionnels en fonction à ce niveau, en accompagnant la promotion de professionnels issus du terrain ou en reconversion, en favorisant la mobilité professionnelle vers les secteurs en déficit de qualification à ce niveau.

Le Collège Coopératif PAM est donc spécialisé dans

  • La formation continue de cadres et cadres supérieurs du développement social en alternance
  • L’évaluation de politiques publiques
  • L’évaluation de politiques sociales et des organismes ou établissements des secteurs sanitaire social, médico-social et socioculturel.
  • La maîtrise des méthodologies de projet dans toutes leurs dimensions (diagnostic, conseil, mise en œuvre, évaluation…) et du management par projet.
  • La coopération pour le développement social et la formation des cadres de l’action sociale et des acteurs du développement durable (Méditerranée, Afrique, Dom/Tom…)
  • La formation des entrepreneurs sociaux (organismes de l’ESS).

Le réseau des collèges coopératifs

Les collèges coopératifs de France

Le collège coopératif de Paris a démarré en 1959. En 2004, il est devenu membre du Groupe SOS, un ensemble d’organismes relevant de l’économie sociale et solidaire. Depuis 2013, il est redevenu autonome. Il a eu pour directeurs Maurice Manificat, Christian Hermelin, Philippe Missotte, Philip Aïdan, Bruno Adjignon et Mehdi Farzad.

Le collège coopératif Rhône-Alpes, basé à Lyon, a été fondé en 1976.

Un collège coopératif à Bordeaux a fonctionné de 1972 à 1978.

Le collège coopératif Provence Alpes Méditerranée, dont le siège est à Aix-en-Provence, s’est constitué en 1977,à l’initiative de Jacques Léger, secrétaire général du Bureau Méridional de Planification et Président-Fondateur du CCPAM. Il coopère avec les universités d’Avignon et de Montpellier.

Le collège coopératif en Bretagne a été créé en 1982 en coopération avec l’Université de Rennes 2 Haute-Bretagne. En 1990, l’Université de Bretagne Occidentale a parrainé l’ouverture d’une antenne à Brest.

Brève histoire des Collèges Coopératifs

Les collèges coopératifs sont des organismes français de droit privé relevant de l’économie sociale. Ils ont adopté, en 1993, une charte commune.

Le premier collège coopératif a été fondé en 1959 à Paris par Henri Desroche, philosophe, historien et professeur à l’École des hautes études en sciences sociales, (EHESS, ancienne VIe section de l’École pratique des hautes études). Trois autres seront ensuite créés entre 1970 et 1982 en Rhône-Alpes, Provence et Bretagne.

Ils se réfèrent aux notions de pédagogie active, d’éducation et d’université populaires ainsi qu’à celle d’universités ouvertes, s’inscrivant dans la visée d’une éducation permanente tout au long de la vie. La pédagogie des collèges se fonde sur la recherche-action qui est une incitation à l’auto-formation accompagnée dans laquelle l’apprenant explore et construit des savoirs dans le cadre de son projet individuel relié aux projets collectifs auquel il collabore.

Les collèges coopératifs adhèrent à la déclaration de l’UNESCO faite à Nairobi (Kenya, 1976) : « Reconnaître que chaque adulte, en vertu de son expérience vécue, est porteur d’une culture qui lui permet d’être simultanément l’enseignant et l’enseigné dans le processus éducatif auquel il participe… les relations entre l’adulte en formation et l’éducateur doivent s’établir sur la base du respect mutuel et de la coopération. »

Dès l’origine, Henri Desroche eut l’intuition d’un dispositif qu’on qualifierait aujourd’hui d’école de la seconde chance, prenant en compte l’expérience comme savoir valant le savoir académiquement acquis. Le Collège coopératif (Paris) accueillait et admettait des étudiants sur la base de leurs savoirs expérientiels. 5 années d’expérience professionnelles ou militantes constituaient le viatique requis. Nulle exigence de possession d’un diplôme de niveau bac n’était imposée. Alors, au rythme d’une semaine par an, pendant trois années universitaires, chaque étudiant suivait des cours.

En première année était soutenue une monographie incorporant une auto-biographie raisonnée. Les deux années suivantes étaient consacrées (en sus des cours évidemment) à l’élaboration d’un mémoire universitaire de recherche-action, ayant pour objet une thématique liée au champ expérientiel labouré par l’étudiant. En fin de troisième année; l’étudiant soutenait son mémoire devant un jury présidé par un universitaire de l’université de rattachement de l’étudiant, ceci en vue de l’obtention d’un diplôme des hautes études de pratiques sociales (DHEPS), diplôme universitaire de niveau maîtrise, soit bac +4.

Le Groupement des collèges coopératifs a été fondé en 1993 pour les rassembler tout en maintenant une autonomie dans leur fonctionnement, leurs programmes et leurs pratiques.

Chaque collège passe des accords avec les universités, notamment pour la certification de leurs formations.

présentation et références

 Télécharger notre Dossier de présentation et nos références

avec la Composition du Conseil d’Administration, de son équipe, ses principes d’action, ses champs et ses types d’intervention et les références :

Cinq Pôles techniques, un centre de documentation et un service d’administration générale

Formation Professionnelle, analyse de l’emploi et gestion des ressources humaines

Ses domaines privilégiés d’intervention :

  • la formation de formateurs, la formation professionnelle et la pédagogie d’adultes
  • les systèmes de production, analyse de l’emploi, gestion des ressources humaines
  • l’évaluation et la conduite de projet

Ses principaux partenaires nationaux et transnationaux (hors Universités) :

  • les services déconcentrés de l’État de la formation professionnelle et de l’emploi
  • les laboratoires et les institutions nationaux de recherche
  • les entreprises et les PME/PMI.

 

Insertion professionnelle des personnes handicapées

Ses domaines privilégiés d’intervention :

  • l’animation de programmes départementaux ou régionaux pour l’insertion des travailleurs handicapés
  • l’expertise de projets d’insertion
  • l’animation de réseaux

Ses principaux partenaires nationaux et transnationaux (hors Universités) :

  • les services déconcentrés de l’État
  • l’AGEFIPH
  • les collectivités territoriales
  • les unions patronales
  • les organismes sociaux (formation, évaluation, insertion)

 

Développement social  – France et Europe

Ses domaines privilégiés d’intervention :

  • la formation diplômante en recherche-action en développement social
  • l’évaluation des politiques sociales
  • l’appui méthodologique aux institutions des secteurs concernés

Ses principaux partenaires nationaux (hors Universités):

  • les services centraux de l’État
  • les collectivités locales et les observatoires régionaux
  • les associations du secteur sanitaire et social et les mutualités

 

Développement social  – Pays du Sud 

Ses domaines privilégiés d’intervention :

  • la formation diplômante et recherche-action en développement social
  • l’évaluation des politiques sociales
  • la formation professionnelle et l’emploi
  • l’appui au développement de projets d’insertion et à la création de micro-activités.
  • l’économie sociale.

Ses principaux partenaires nationaux et transnationaux :

  • Ministère des Affaires Étrangères
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité
  • Ministères africains chargés des Affaires Sociales et du Développement Social
  • Bureau International du Travail

 

Développement local, développement durable

Ses domaines privilégiés d’intervention :

  • la formation diplômante aux métiers du développement local
  • l’évaluation des politiques publiques
  • l’appui au développement de projets de territoires
  • l’économie sociale et solidaire
  • l’animation de réseaux

Ses principaux partenaires nationaux et transnationaux (hors Universités) :

  • les collectivités locales et territoriales
  • les services de l’État
  • les chambres consulaires et les associations de développement local

 

 

 

 

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